Extrait de l’article publié par P. Guigon, R. Lecrocq et D. Turgis dans le Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d’Ille-et-Vilaine, t. CVII, 2003, p. 99-144.
Les de La Lande de 1450 à 1600
Les Méel s’étant fondu dans les de La Lande, cette famille devint celle des seigneurs du Lou, de Launay-Thébault en Montauban et de Trégomain en la Chapelle ; connue par plusieurs réformations et montres de 1479 à 1669, elle portait un écu de gueules à la fasce contrebretessée d’argent. Le premier de la Lande connu avec certitude est Macé, gouverneur de la Gravelle en 1450, père d’Arthur de La Lande, homme d’armes des ordonnances de la duchesse Anne en 1489 ; par son mariage avec Jeanne de Méel, le Lou passa dans sa lignée. Leur fils Jean de La Lande épousa en décembre 1547 Anne de la Moussaye, un ramage de Penthièvre ; de leur union naquit Jacques de La Lande. Dans le troisième quart du XVIe siècle la famille était en pleine ascension sociale lorsque leur fils, Jacques de La Lande, page du roi en 1570, puis écuyer de Catherine de Médicis, devint chevalier de l’Ordre de Saint-Michel en 1580 ; son mariage avec Geneviève de La Chapelle, dame de Trégomain, famille fondue en 1550 dans La Lande du Lou[37], lui permit en 1571 de reconstruire la maison-forte ou le manoir des Méel. Soixante-dix ans plus tard une nouvelle alliance matrimoniale très favorable allait autoriser son petit-fils à augmenter une nouvelle fois le château.
Un « minu et déclaration rendu au roi par Louys de Rohan après décès de son père Louis de Rohan pour la seigneurie de Montauban », le 19 mars 1575 (arch. dép. Loire-Atlantique, B 2132 : communication de Jean-Claude Meuret, 5 mars 2015), décrit ainsi la propriété de Jacques de La Lande : « la maison du Lou, estaige, dousves, boys, moulin, rabines, preminence d’eglise et aultres prerogatives dudit lieu, mottes, coulombier, garennes, la metairie de la Porte, la mettairie de la Marre, la mestairie de la Crouez du Lou, la Masardaye, la maison, mestairie et appartenances de la Haye Meujart, boys et rabines desditz lieux, bois taillis, dismes, ferme, droict at appartenances et deppendances appartenans a Escuyer Jacques de la Lande, sur quoy il doibt une paire de gans de rente audit sieur vallans quatre denniers ».
L’aile disparue du château du Lou
L’aile méridionale du château a totalement disparu en 1877 mais est attestée par différents documents produits dans un intervalle d’environ un demi-siècle, deux plans des années 1780, un lavis des années 1823-1828 et le cadastre de 1835. La date « 1571 », inscrite sur une pierre armoriée qui provient très certainement du vieux château, suggère que Jacques de La Lande en fut le constructeur, en même temps que les tours bordant les douves.
Détail du plan d’Ollivault (vers 1782)
Ce plan conservé aux archives départementales d’Ille-et-Vilaine et dont il sera question plus loin, fut levé vers 1781, à propos d’un interminable procès entre les de Botherel et les Aubert, alors propriétaires du château, visible sur un peu plus de 1 cm² près de l’angle sud-est du plan, sous la forme d’un H symétrique, ce qui soulève le problème de la véracité du relevé ; en fait le topographe, servant les intérêts du Plessis-Botherel, représenta ce dernier château tel qu’il existait réellement sans trop se soucier du Lou. Cependant d’autres détails montrent l’exactitude relative du plan, ainsi les quatre tours sans courtines les reliant, placées aux angles des douves rectangulaires ennoyées par le lac figuré au sud-est ; d’autre part un bâtiment rectangulaire est dessiné dans l’angle sud-est de la cour.
Figure 4 : détail du plan d’Ollivault, vers 1782 (Arch. dép. Ille-et-Vilaine, 2 E b 69)
Détail du Plan de la Forest de Mautauban (vers 1782-1786)
Ce plan conservé au château de Montauban et dont il sera question plus loin, remonte probablement aux années 1782-1786, à l’occasion de la faillite de Henri de Rohan ; près de son angle inférieur droit un fragment détaché du plan avec lequel il recolle montre, sur moins de 2 cm², le château du Lou, partiellement altéré par une déchirure. L’aile sud a disparu en raison du mauvais état du papier à cet endroit, l’aile nord apparaissant seule sous forme d’un rectangle interrompu ; les trois tours visibles baignées par les douves sont reliées par une courtine. Une petite construction annexe, aux axes décalés par rapport aux autres structures et dont la fonction n’apparaît pas clairement, paraît exister face dans l’angle nord-est de la cour ; jouxtant la douve sud côté cour sont représentés un petit bâtiment carré et une bâtisse rectangulaire.
Figure 5 : détail du Plan de la Forest de Mautauban, vers 1782-1786 (collection particulière, cliché Claude Renault)
Lavis de F. Lorin de Branbuan (vers 1823-1828)
Un album de lavis contenant une vue du château du Lou faisait partie d’un ensemble de divers papiers du château de Montauban acquis par Serge Davy, libraire-expert de Dinan ; proposé à la vente le dimanche 21 juin 1992 à l’Hôtel des Ventes de Saint-Brieuc, par Me Didier Guichard et Me Jean-Michel Juillan, commissaires-priseurs associés, l’album ne trouva pas acquéreur[38]. Certaines vues étaient datées « 1823-1825 », d’autres « 1828 » ; un feuillet de garde portait la mention manuscrite « Fait par Meur LORIN F. », un membre de la famille Lorin de Branbuan, originaire de Normandie et propriétaire au xviie siècle du château de Brambuan en Quédillac[39]. Le document contenait également deux planches sur le château de Montauban et une autre sur la Ville-Durand dans cette même commune ; ces trois sites placés en bordure sud de la forêt, unis par plusieurs liens, furent fréquentés par F. Lorin en raison de ses attaches familiales. Pierre-Marie-Louis Lemasson de Vaubruan (1770-1849), propriétaire du château depuis 1796, épousa en 1803 Jeanne-Hyacinthe-Perrine Guilhe de Lacombe de Villers (1782-1856), sœur de Jean-Philippe-Guillaume Guilhe de Lacombe de Villers (1786-1866), fils de Louis-André de Villers (1735-1826) et de Anne-Jeanne-Hyacinthe-Suzanne Lorin (1759-1826) ; cette dernière était la fille des propriétaires de la Ville-Durand (acquise par les de Villers en 1839), Hyacinthe-Nicolas-Louis Lorin (décédé en 1815), sieur de Branbuan et époux de Jeanne-Françoise du Val, héritière de Branbuan[40].
La « Vue du château du loup près montauban », exécutée au crayon puis à l’encre, rehaussé d’un lavis à la sépia ou au bistre sur papier-chiffon sans filigrane ni vergettes, mesure 26,5 cm sur 34,5 cm et montre la façade orientale du château entier[41] ; occupant le tiers central de la planche, celle-ci est encadrée au sommet par l’aplat du ciel portant le titre, et à la base par un camaïeu Terre de Sienne représentant un sol rocailleux parsemé de broussailles et traversé par le chemin d’accès. Celui-ci franchit une invisible douve grâce à un pont bordé de deux murets, donnant sur un porche monumental constitué de deux piliers moulurés (existant encore vers 1955) et encadrés de deux épaisses volutes ; la grille en fer forgé est surmontée d’un motif curviligne. De chaque côté, deux tours marquent les angles des douves, celle de droite ayant été découronnée de son chemin de ronde et pourvue d’un toit aplati ; le détail caractéristique de l’embrasure de tir sur la tour de gauche permet de la dater de la même époque que celle du sud-ouest, masquée ainsi que l’église, par l’aile aujourd’hui disparue du château et par deux bâtiments situés dans la cour. Le premier, pourvu d’une large entrée et de plusieurs portes, dispose d’une toiture de faible pente en ardoises percée d’une gerbière : il s’agit probablement des écuries attestées le 19 novembre 1708, quand « le valet François va chercher 600 lattes de bois coûtant 3 livres et 12 sols pour réparer les écuries car elles en ont grand besoin »[42]. Placée contre son pignon oriental, une construction supportée par des poteaux semble couverte en chaume, à en juger d’après la texture et la forte pente du toit. Le château se compose de deux ailes, celle de droite encore existante de nos jours, avec des détails permettant de l’authentifier aisément (perron, ouvertures, corniche, lucarnes passantes, volume de la toiture, cheminées), et de présumer ainsi que celle de gauche fut également dépeinte avec fidélité ; la représentation apparemment arrondie du pavillon nord est probablement due à une maladresse de l’artiste amateur.
Bien que partiellement masquée par le dessin du porche monumental, la représentation de l’aile disparue est du plus haut intérêt. Le rez-de-chaussée paraît percé à gauche d’une grande fenêtre à imposte partiellement obstruée par des déblais : il est possible qu’elle ait éclairée la chambre seigneuriale, chauffée par une cheminée, séparée par un mur de refend de la salle d’apparat, également chauffée, qui sert à la fois à la vie communautaire familiale et à la représentation sociale. Une porte donnait accès à l’escalier montant au deuxième niveau, éclairé par deux fenêtres à meneaux de tailles inégales. La pièce de droite possédait une cheminée dont les piédroits demeurent visibles dans l’élévation du mur sud de la construction de cette époque, sous le solin marquant l’ancienne toiture à forte pente. Deux lucarnes éclairent les combles, celle de gauche munie d’un fronton triangulaire, celle de droite plus modeste ayant pu être modifiée ultérieurement. Apparemment aveugle, un pavillon étroit placé perpendiculairement au sud, constitué de deux ailes symétriques à l’est et à l’ouest (cette dernière visible uniquement grâce à l’épi surmontant son faîtage), possède une fonction indéterminée, peut-être celle de latrines. L’ensemble évoquerait assez bien un manoir environné de communs et marqué par des traditions médiévales, n’était l’absence d’une tourelle qui put cependant disparaître lors des changements du milieu du xviie siècle ; les volumes, les ouvertures organiques, les moulurations, sont autant de traits anciens. Cependant le pavillon (ou les pavillons si la construction était symétrique) traduit l’arrivée de nouvelles modes et le passage au château, comme pour d’autres constructions bretonnes, si nombreuses dans les années 1560-1570[43].
Figure 6 : détail du lavis de F. Lorin de Branbuan, vers 1823-1828 (collection particulière)
Le cadastre de 1835
Le cadastre napoléonien confirme l’essentiel des informations précédentes ; les douves occupent un plan trapézoïdal plus que rectangulaire, l’accès oriental débouche sur l’avenue encore bien marquée dans le paysage, bien que déjà en voie de parcellisation. L’église, correctement représentée dans le cimetière où existait une maison pour le jardinier, apparaît comme difficilement accessible depuis le château, grâce à un pont incomplet, source de discorde aux XIXe et XXe siècles. Trois tours marquent les angles de l’enceinte, celle du nord-est étant manquante, alors qu’elle avait été dessinée par F. Lorin quelques années auparavant. Le château se présente pratiquement sous la forme d’un H asymétrique en longueur et en largeur : sa branche nord est plus longue que celle du sud, et le pavillon nord, plus important à l’ouest qu’à l’est, ne correspond pas au pavillon sud, dont les deux branches ont quasiment les mêmes dimensions. Le perron monumental occupait l’axe médian du château, alors que de nos jours il paraît décalé vers le sud en raison de la disparition de l’aile ancienne.
Figure 7 : détail du cadastre du Lou-du-Lac, 1835 (feuille A, dite du Bourg)
Datation de l’aile disparue
Vers 1965 l’actuelle propriétaire du château incorpora, dans une cloison ménagée sous l’escalier rampe sur rampe, vis-à-vis le perron d’entrée, une pierre provenant de la tour sud-est ; ce bloc rectangulaire de granite jaune-clair, mesurant 0,52 x 0,65 m, est sculpté en bas relief d’un rameau de lierre médiéval d’aspect, mais qui pourrait appartenir à une période aussi tardive que la fin du XVIe siècle. Deux autres pierres semblables et de même provenance, ornées paraît-il l’une de pommes et l’autre d’une grappe de raisins, furent remployées comme seuils de portes au presbytère de la Chapelle et à la ferme de Tufour dans cette commune ; elles sont désormais illisibles.
Le bloc de granite déposé en 1907 « au bas du perron », encore en 1927 « devant le perron du château », actuellement abrité dans le niveau de soubassement de la construction actuelle, permet de dater précisément le château disparu. Cette pierre carrée de 0,60 m de côté, inscrite « 1571 », expression des alliances sur trois générations, porte un écu confirmant cette datation, un écartelé porte au 1 de gueules à la fasce contrebretessée d’argent (La Lande), au 2 d’azur à la fleur de lys d’or, accompagnée de trois coquilles de même (La Chapelle – de Trégomain –), au 3 d’or fretté d’azur de six pièces (la Moussaye), au 4 six merlettes, 3. 2. 1 (Méel)[44]. Les de La Chapelle, seigneurs de la Chapelle-du-Lou et d’autres lieux tous situés en cette paroisse, Trégomain, Haut Moron, la Villeneuve, sont mentionnés par plusieurs réformations et montres entre 1444 et 1513.
Figure 8 : pierre portant un écu écartelé et la date 1571 (relevé Philippe Guigon, printemps 1980)
Les tours et les douves
Un croquis exécuté le 19 avril 1897 par Henri Frotier de La Messelière, et un schéma réalisé en mars 1907 par Joseph des Boüillons[45] montrent trois des quatre tours flanquant les angles de cette maison-forte, celle du nord-ouest ayant déjà pratiquement disparu ; depuis ces dessins la tour nord-est, qui ne figurait déjà plus sur le cadastre de 1835, a été entièrement démontée et il ne subsiste que le soubassement de son homologue du sud-est, cerclé à environ 1 m de hauteur d’un tore épais. La tour sud-ouest, seule encore debout, constituée de plaquettes de schiste et de moellons de quartzite, montre plusieurs embrasures de tir de formes et de natures diverses : celles percées en position basses, taillées dans du poudingue de Montfort, possèdent une fente de tir encadrant une ouverture circulaire, alors que celles aménagées à mi-hauteur dans du calcaire coquillier sont de simples trous surmontés d’une courte mire pour couleuvrine. Dans le chemin de ronde, supporté par des consoles à triple ressauts moulurés, les embrasures de tirs cruciformes correspondent à une petite arme à feu, tel un mousquet. Ces pseudo-mâchicoulis bretons montrent l’intérêt apporté au symbole de ces signes guerriers déjà sans fonction à la fin du Moyen Âge en raison de la puissance de l’artillerie. Le pavillon dessiné par F. Lorin montre une corniche moulurée de même sorte, ce type de décor se prolongeant fort en avant durant l’Ancien Régime. Les douves, maçonnées en plaquettes de schiste et pourvues à intervalles réguliers de contreforts, jouent un rôle défensif à une époque où les émotions religieuses sont encore vivaces.
Figure 9 : dessin d’Henri Frotier de la Messelière, 19 avril 1897 (Frotier de La Messelière, H., 1994, p. 111)
Figure 10 : relevé de Joseph des Boüillons, mars 1907 (Arch. dép. Ille-et-Vilaine, 4 J 158)
Figure 11 : tour sud-est (cliché Dominique Turgis, 17 février 2001)
[37] Floury, J., et Lorant, E., 2000, op. cit., t. II, p. 880 ; Potier de Courcy, P., 1970, op. cit., t. I, p. 222, t. II, p. 145, 313-314, t. III, p. 400, 419.
[38] Livres anciens et modernes. Documents historiques. Catalogue de l’hôtel des ventes de Saint-Brieuc, Saint-Brieuc, Les Presses Bretonnes, 1992, p. 27, n° 285 : « (Montauban de Bretagne). – Album de lavis exécuté par un membre de la famille Lorin de Brambuan vers 1820-1829. Nombreuses vues de sites autour de Montauban (2 vues du château), Le Lou du lac, La Ville-Durand, château du Plessix en Dourdain, Bellevue près Rennes, Quefféron en Maroué. Nombreuses villas italianisantes dans le goût de Seheult ou de Constant Bourgeois. Scènes à la manière de Téniers. Ensemble du plus haut intérêt. Bien exécuté. Plus de 30 scènes au format 26 x 35 cm ».
[39] Banéat, P., 1927, op. cit., t. II, p. 428, t. III, p. 158 ; Bunouf, M., 1983, op. cit., p. 37.
[40] Banéat, P., 1927, op. cit., t. II, p. 423 ; Bunouf, M., 1983, op. cit., p. 120, 200, 231 ; Frotier de La Messelière, Henri, Filiations bretonnes 1650-1923. Recueil des filiations directes des représentants actuels des familles nobles, de bourgeoisie armoriée ou le plus fréquemment alliées à la noblesse, d’origine bretonne ou résidant actuellement en Bretagne depuis leur plus ancien auteur vivant en 1650, Saint-Brieuc, R. Prud’homme, 1912-1924, t. II, p. 667-668, t. III, p. 462-463, 546-547 ; Kerviler, René, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier. Les Bretons, Rennes, J. Plihon et L. Hommay, 1904, t. IX, p. 334-335.
[41] Guigon, P., 2000, op. cit., t. II, p. 949.
[42] Arch. dép. Ille-et-Vilaine, 2 E d 23 (papiers de la famille Desgrées du Loû, « Extrait des comptes du 5 avril 1705 au 29 octobre 1708, 6 volumes d’environ une main de grand papier »).
[43] Mignot, Claude, et Chatenet, Monique [dir.], Le manoir en Bretagne 1380-1600, Cahiers de l’Inventaire, n° 28, Paris, Impr. nationale, 1993, in-4° ; Mussat, André, Arts et cultures de Bretagne, un millénaire, Nancy, Berger-Levrault, 1979, in-4°, p. 188-190.
[44] Frotier de La Messelière, H., 1907, op. cit., p. 97-98 ; Frotier de La Messelière, H., « Contribution à l’Armorial monumental breton. Documents héraldiques du département d’Ille-et-Vilaine », Association Bretonne. Archéologie. Agriculture. Comptes rendus, procès-verbaux, Mémoires publiés par les soins de la direction, 4e série, t. 54, 1944-1945, p. 115, 140, 150, 154, 193, n° 42 ; Frotier de La Messelière, H., 1994, op. cit., p. 111 ; Guillotin de Corson, A., 1884, op. cit., t. V, p. 101, n. 3 ; Potier de Courcy, P., Dictionnaire héraldique de Bretagne, Rennes, J. Plihon et L. Hervé, 3e éd., 1895.
[45] Arch. dép. Ille-et-Vilaine, 4 J 158, fonds Joseph des Boüillons ; Frotier de La Messelière, H., Guide pittoresque et archéologique d’Ille-et-Vilaine, Rennes, 1907, p. 97-98 ; Frotier de La Messelière, H., Le guide de l’Ille-et-Vilaine, Plouagat, 1994, p. 111.