Compte rendu de l’AG du 6 décembre 2016

Mise en place

Excusés

Jean-Louis Fouassier, Soazig Leseignoux, Pierre Vaquette.

Invité

Patrick Herviou, maire de La Chapelle-du-Lou-du-Lac.

Présents

Fabrice Auvé, Michèle Baudoin, Louis Collet, Yves Daugan, Martine Frappin, Laurence Gautier, Chrystèle Gervais, Stéphanie Grioche, Philippe Guigon, Soizic Guyard, Bernard Leprêtre, Thierry Mermet, Anna Percherel, Catherine Prigent, Clément Raison, Louisette Raison.

16 présents, sur 22 adhérents à jour de leur cotisation : le quorum est donc atteint.

Le secrétaire de séance est Philippe. La séance (qui se tient au château) commence effectivement à 20h15 et se termine à minuit.

Ordre du jour

  • Bilan moral
  • Bilan financier
  • Projets
  • Questions diverses

Bilan moral

Marie – Ses animaux

En 2016, nous[1] avons accueilli Marie chez elle deux fois par semaine, les après-midis des mardis et vendredis, avec une interruption durant l’été, où elle n’est plus revenue que les vendredis après-midi. Cette situation a l’air de plus ou moins lui convenir, avec des hauts et des bas… Elle annonce qu’elle reviendra au château en février ou en mars, ce qui nous semble peu réaliste.

Les chats se multiplient nettement moins, deux chattes ayant été stérilisées (paiement Marie-Anne). L’une d’elle avait eu le temps de faire une portée de six chatons : deux n’ont fait qu’une brève apparition, les quatre autres ont été embarqués par une personne inconnue, qui a été vue les déposer au Presbytère. Interrogé, Youen, secrétaire de mairie, a suggéré de prévenir la fourrière, laquelle les a piqués aussitôt, car suspects d’être malades du coryza ! Nous n’avons pu reconstituer ces faits que trop tard.

Brutus pose des problèmes de comportements. Il a mordu Virginie (compagne de Fabrice), ainsi que Guy Levavasseur (CERAPAR – décédé, sans relation de cause à effet !, le 2 décembre), dans les deux cas au château, alors que ces personnes le caressaient. Prévenu du premier cas, M. Herviou, s’interrogeant sur la possibilité que le chien morde un enfant, a demandé à Marie-Anne d’enclore Brutus. Un enclos grillagé a donc été mis en place (par Christian Paquereau et Pierre Vaquette) derrière le château, sur une surface d’environ 600 m² : reste à savoir quelles seront les réactions de l’animal… et de Marie, que Marie-Anne se charge de mettre au courant.

État du château

La couverture a été revue par Éric Thébault fin 2015. Un mur de parpaing a été construit en soutènement d’une poutre du niveau de soubassement, très endommagée : la juge des tutelles a imposé cette solution, plutôt que le remplacement de la poutre, pour des raisons financières. Une pièce de bois a été remplacée dans le grenier, au-dessus de l’escalier rampe sur rampe (charpentier de Romillé).

Trois chèvres ont été installées dans le jardin par Stéphanie, durant quelques semaines en été, et ont fait du bon travail de nettoyage entièrement écologique…

Il est à prévoir un nettoyage du deuxième étage et du grenier, souillés par de nombreux pigeons. En attendant, du grillage a été posé (par Philippe et Stéphanie), afin d’empêcher de nouvelles intrusions, sur plusieurs huisseries impossibles à restaurer étant donné leur mauvais état.

Bilan des opérations menées en 2016 par le CERAPAR

Comme décidée par l’AG de 2015, le CERAPAR (Centre de recherches archéologiques du Pays de Rennes, basé à Pacé) a entrepris en 2016 plusieurs chantiers portant à la fois sur l’extérieur et l’intérieur du château. Il s’agit d’effectuer un relevé topographique, sous la direction d’André Corre (retraité de la SNCF), ainsi que de tracer divers plans, à la fois du château, mais aussi, à prévoir en 2017, de l’église et de la motte.

Pour ce faire, au moins six campagnes de nettoyage des douves (qui se poursuivent encore actuellement) ont eu lieu, afin de les débarrasser des arbres parasites, menaçant de surcroît le château en raison de leur trop grande proximité d’avec lui (toitures en particulier). Le bois a été rangé dans l’enclos de Brutus ; il est à prévoir des chantiers de fagotage !

À l’intérieur, sous la direction de Bernard Leprêtre (ingénieur en Génie civil), ont été effectués divers relevés : plans de tous les niveaux, coupes de plusieurs endroits significatifs, élévations, plans des charpentes. Ce travail, évidemment intégralement bénévole, est toujours en cours et se poursuivra l’année prochaine, en particulier sur certains détails du château (parquet du « salon », latrines, portes), ainsi qu’à l’église, la motte, la tour de Soizic.

Bernard, également membre de notre association, nous a présenté un état intermédiaire de ce travail, ainsi que l’environnement architectural du château, dans un diaporama d’une demi-heure qui a remporté un vif succès et qui a donné l’occasion de nombreuses questions-réponses (voir un extrait en fin de ce compte rendu)

Que le CERAPAR reçoive ici, avec nos remerciements, toutes nos félicitations pour ces travaux menés avec enthousiasme et compétence.

Animations

Un troc-plantes a eu lieu en novembre 2015, mais il y a eu moins de monde qu’en 2014 ; aussi avons-nous manqué d’énergie pour en organiser un nouveau en 2016…

Un marché de producteur et d’artisans locaux s’est tenu le 23 avril 2016. La Commission Marché (Catherine, Chrystèle, Fabrice et Stéphanie) exprime son sentiment à ce sujet. Il y a eu une perte financière due aux dépenses d’animations musicales, semble-t-il rajoutées au fur et à mesure de la mise sur pied de l’évènement ; quelques problèmes techniques (électricité défaillante ; soupe chaude arrivée trop tard, alors qu’il faisait froid) n’ont cependant pas réussi à dégrader trop l’ambiance.

Cependant, est-il possible d’envisager en 2017 un nouveau marché dans ces conditions ? La question reste posée.

Divers

Le château a été ouvert, avec l’autorisation de Marie (présente), pour les obsèques des parents de Louis, Joseph et Marie-Thérèse Collet, inhumés dans le cimetière communal après un passage dans l’église paroissiale du Lou. La famille et ses amis se sont ensuite retrouvés dans le bar pour se réconforter autour de boissons amenées par Louis, qui remercie l’association de son aide (toute naturelle, bien sûr).

Après vote, le bilan moral est approuvé à l’unanimité.

Bilan financier

Présentation par Fabrice du compte de résultats du 1er novembre 2015 au 31 octobre 2016

 

CHARGES 2015-2016 PRODUITS 2015-2016
60. Achats 70. Ventes de produits et services
Cafetière 31,90    
Bouilloire 14,90    
Cadeau Marie (chaussons) 27,12 Ventes :
Repas de Noël avec Marie, courses alimentaires : Livres 990,00
Galettes (80) 164,50 Frais d’envoi 6,70
Saucisses 361,18 Troc-plantes 11/ 2015 160,00
Bière de l’Ombre 199,20 Total ventes 1 156,70
Cidre 58,75    
Divers alimentation (vin chaud, soupe, apéro) 139,07 Marché avril 2016 1 043,90
Flyers, plastifiage, bougie 194,60    
       
Total achats 1 192,22 Total recettes activités 2 200,69
       
61. Services extérieurs 75. Gestion
ovh (site internet) 51,44 Adhésion 11-12/2015 180,00
Assurances 99,22 Adhésion 11/2015 à 10/2016 160,00
Adhésion bras 10,00    
       
Total services extérieurs 160,66 Total produits de gestion 340,00
       
62. Autres services extérieurs 76. Produits financiers
Frais postaux 7,40 Intérêts du livret bleu 62,70
Animation musique ; jeux 440,86 Total produits financiers 62,70
63. sacem 81,94 77. Produits exceptionnels 0,00
    87. Contributions volontaires 0,00
Total autres services extérieurs 530,20 Total contributions volontaires 0,00
       
TOTAL CHARGES 1 882,08 TOTAL PRODUITS 2 603,30
       
RÉSULTAT [excédent] 721,22

Bilan

 

Livret bleu 7 062,00 dont intérêts 62,70 €
Caisse 151,00  
Compte-chèques 1 462,00  
Total 8 675,00  
Pour information, 91 livres en stock : 3 (Anna) + 34 (Chrystèle) + 16 (Fabrice) + 38 (château)

Après vote, le bilan financier est approuvé à l’unanimité.

Perspectives et questions diverses

Reprise du bar et de la licence IV

La nouvelle commune de La Chapelle-du-Lou-du-Lac a racheté la licence IV au prix de 1 000 € (signature avec Marie-Anne le 15 novembre 2016). L’association pourra-t-elle en être gérante ?

Intervention de Stéphanie : elle a pris contact (directement ou par téléphone/internet) avec divers services, la DDTM (Direction départementale des Territoires et de la Mer, à Montfort-sur-Meu), l’UDAP (Unité départementale de l’Architecture et du Patrimoine – ex-STAP, Service territoriaux de l’Architecture et du Patrimoine, incorporant les Bâtiments de France –, à Rennes), le SDIS 35 (Service départemental d’Incendie et de Secours, à Rennes), enfin l’UMIH (Union des Métiers de l’Industrie et de l’Hôtellerie, à Rennes). La DDTM, qui a indiqué à Stéphanie la procédure à suivre, soulève divers problèmes d’accessibilité pour le château, devenu ERP (Établissement recevant du Public). Ainsi, en théorie, il faudrait implanter une place de parking réservée aux handicapés, installer une rampe d’accès pour les mêmes et marquer les marches de rouge et blanc, etc. Cependant, l’église étant classée comme monument historique (arrêté du 11 mai 2009), et le château se trouvant dans le périmètre protégé, il ne saurait être question de modifier son environnement sans l’avis de l’UDAP. Un courrier en recommandé a donc été envoyé le 3 décembre (l’accusé de réception nous est revenu le 6) à cet organisme, qui devrait émettre des dérogations permettant de s’affranchir des questions précédents, mais dans un délai de cinq mois (fin avril 2017)[2]. Par ailleurs, l’épais dossier du SDIS impose, théoriquement, diverses dispositions touchant à la sécurisation du château : éclairage externe, extincteur(s), sortie de secours balisée d’une largeur d’au moins 90 cm. La sortie envisagée, à savoir la porte percée dans le mur de refend derrière le bar, côté ouest, actuellement bloquée par le carrelage, ne mesure que 70 cm de largeur ; une dérogation est peut-être envisageable compte tenu de l’âge et du caractère architectural spécifique du bâtiment. Si ces obstacles sont franchis, ne resteraient à résoudre « que » les questions liées à la tenue du bar. Il faudra déterminer si les normes sont les mêmes pour une association ou pour un commerce. De toute façon, la responsable de l’activité « Bar », Stéphanie probablement, ne saurait échapper au stage obligatoire de formation assuré par l’UMIH : l’AG confirme qu’elle prendra ces frais (800 €) à son compte. Enfin, il faudra que des bénévoles se proposent, afin d’assurer une ouverture les samedis et dimanches, avant, peut-être, de créer un emploi à mi-temps si la rentabilité du café était établie : avec la négociation d’un CAE (Contrat d’Accompagnement à l’Emploi), les bénévoles donneraient de l’aide pour obtenir une amplitude horaire satisfaisante. Il faudra demander des informations supplémentaires auprès d’associations ayant une expérience en ce domaine, par exemple La Cambuse à Langouët : la Commission Bar (Catherine, Fabrice, Stéphanie, Thierry Godin) est chargée de ce dossier. Un point sera fait le 29 janvier 2017, lors d’un repas de midi, tiré du sac, au château, puis chaque mois, tous les derniers dimanches midis.

Animations 2017

20 décembre 2016 : repas de Noël des bénévoles au château, avec Marie (à l’initiative d’Anna) ; mise sur pied du planning d’accueil de Marie en janvier-février 2017.

10 janvier 2017 : réunion de la Commission Animations (et autres personnes bienvenues), pour préparer le 11 mars.

29 janvier 2017 : casse-croûte au château, pour faire le point sur l’avancement du projet de reprise du café.

mars 2017 : journées d’accueil des P’tites natures, salle Ferdinand-Busnel, à La Chapelle : environ 80 personnes prévues le samedi ; écoute des chouettes le soir ; autres intervenants à envisager : L’Arbre indispensable (sélection des bois à conserver autour du lac) ? ; animation sur les ruches horizontales par Pierre Javaudin ?

Acquisition du château

Fabrice et Stéphanie posent une question fondamentale : l’association peut-elle envisager d’acquérir le château ?

Marie, dont la santé décline lentement, peut, grâce à son épargne, payer sa place en maison de retraite pendant trois ans : mais ensuite ?

Comme l’association souhaite, par son action, maintenir le château ouvert au public, une solution élégante pour résoudre ce problème serait de proposer une offre d’achat à Marie (qui ne semble pas avoir écrit de testament), au prix qui lui conviendrait[3]. Bien entendu, il faut tout d’abord s’assurer de la faisabilité juridique de cette proposition, auprès de Marie-Anne et de la juge des tutelles ; et, non moins essentiel, en parler à Marie ! Philippe évoquera le sujet avec Marie-Anne dès que possible[4].

Les modalités pratiques seront étudiées par la suite : recherche de financement (financement participatif, participation de collectivité(s) territoriale(s), préemption communale lors de la mutation ?, mise sur pied d’une SCI – Société civile immobilière ?).

Un exemple à retenir pour comparaison, le château de Soulvache (Loire-Atlantique).

Entretien de l’étang

Soizic Guillard accepterait que des bénévoles de Chez Marie et de La Rive du Lou coupent certains arbres autour de son lac, moyennant la récupération du bois par ces bénévoles, et après sélection préalable (par L’Arbre indispensable ?) Il va de soi que chacun sera tenu de présenter son assurance personnelle Responsabilité Civile, indépendamment de son appartenance à l’une de ces deux associations.

  

[1] Ont fait partie de l’équipe d’accueil : Anna, Catherine, Chrystèle, Clément, Louisette, Philippe, Soizic, Stéphanie, Thierry G. et Thierry M.

[2] L’UDAP a appelé par téléphone Stéphanie le 14 décembre, pour lui demander des informations supplémentaires (simulation photographique des aménagements demandés par la DTTM : des toilettes sèches semblent possibles, après déclaration d’urbanisme auprès de la communauté de communes). Une réunion sur place est à organiser, peut-être dès janvier 2017.

[3] Une estimation à usage de la juge des tutelles, il y a deux ans, était de 250 000 €.

[4] Rencontre avec Marie-Anne le 16 décembre, au château : Marie-Anne, qui a offert plein de trucs bons à manger pour les bénévoles qui s’occupent de sa marraine (merci à elle !), n’est pas opposée, sur le principe, à cette idée. Une réunion sera organisée en janvier 2017 avec la juge des tutelles.